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Franchir un cap psychologique

Publié le 03 décembre 2023 à 07h16

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Volontairement j'avais pour la dernière sortie des Aigles décidé de rester silencieux.
Deux raisons à cela. La première, la frustration du match nul, la suivante, la joie de s'en être tiré à bon compte.
Cette fois, le vieux va un peu s'épancher.
La défaite de ce samedi n'est pas illogique tant notre adversaire du soir a été d'un calibre bien différent.
Toutefois les garçons ont montré qu'ils étaient en mesure de rivaliser.
Pour les spectateurs du soir, je pense sans trop m'avancer qu'ils ont eu droit à un beau spectacle.
Du jeu, de l'intensité, du suspense. Certe au bout une défaite mais avec la tête haute.
Les Aigles ont livré une copie que je n'attendais plus.
Mais il est des adversaires qui sont plus forts, et cela a été le cas.
Evidemment on peut trouver beaucoup de points négatifs, le déchet technique récurrent, les mauvaises décisions, la maladresse au shoot de nos artilleurs habituels. Oui mais malgré tout, contrairement à nos coutumes personne n'a faibli.
J'avais cette semaine pointé du doigt cette anachronisme, qui la semaine passée me faisais craindre de nouvelles désillusions. Rendez vous compte 36 buts lors de notre dernière sortie dont 27 uniquement avec deux joueurs.
Ce soir même si nos cannoniers ont failli, le groupe a su démontrer qu'il était en mesure d'assumer.
Le bémol qui moi me dérange vraiment c'est cette incapacité à prendre le dessus dans les moments clés.
Car nous en avons eu l'occasion.
J'avais déjà pointé du doigt cette peur, car je crois réellement que c'est une peur que nos Aigles ont, celle de gagner.
L'envie était là lors de cette rencontre mais malheureusement lorsque nous prenons un ascendant psychologique, nous n'arrivons pas à passer le cap.
En définitive, je crois que même si le sort n'a pas été en notre faveur, on peut tirer énormément de positif de cette soirée.
Le résultat déçoit mais l'attitude et la volonté n'ont pas été le point noir de la soirée. Je le redis, il nous reste une marche à gravir mais cela sera certainement la plus compliquée.
Au travail, les Aigles.
Didier