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L'arbre qui cache la forêt

Publié le 11 octobre 2017 à 14h15

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Ne nous y trompons pas, la victoire de samedi n'est qu'un trompes l'oeil.
Dans ce début de championnat d'une faiblesse affligeante, les victoires que les Minots ont enchaîné, depuis trois journées, ne nous inscrit pas parmi les favoris. Tout juste, sommes nous au-dessus des premières équipes rencontrés, mais ce qui aujourd'hui fait une différence certaine, c'est le niveau de préparation du groupe. Et ceci est loin d'être négligeable.
Pas de méprise, les victoires, j'en suis ravi, mais il est des faits qui me laisse quelque peu perplexe.
3 matchs joués, 89 buts inscrits, 50 encaissés et environ 60% des buts inscrits par un seul joueur...
Le ratio buts marqués/encaissés est environ de 30 inscrits contre 17 encaissés, mon insatisfaction ne provient pas forcément du secteur défensif, même si, je pourrais diserter sur les comportements défensifs qui sont encore loin des critères d'exigences voulus.
Non, la vraie problématique se situe sur le fait qu'un seul joueur est responsable de quasi 60% des buts inscrits. Pas besoin d'être devin pour imaginer mes collègues entraineurs élaborer des stratégies contre cet anachronisme.
Moi, de mon côté, j'ai deux interrogations :
La première : Est-ce que ce joueur doit encore faire parti des -15?
La suivante : Les partenaires de ce joueur souhaitent-ils tenter leur chance?
Parce qu'en résumé le danger de ce genre de situation, réside dans le fait que le groupe va reporter la responsabilité du shoot à ce joueur précisément. Et le jour ou cela ne fonctionne plus... qui pour se responsabiliser?
Maintenant pour être tout à fait francs, j'ai observé de belles promesses samedi. Mais encore trop peu et trop sporadiques pour que se soit stabilisé et devenir un progrès.
Je le dis et le répète la victoire me fait plaisir, mais une victoire sans progrès est-ce du plaisir?
Pour partager réellement, il faudrait que chaque joueur ait conscience que prendre sa chance n'est pas un échec et qu'au contraire ne rien réaliser l'est. En conclusion, c'est aux Minots de prendre les choses en mains.
Didier