Alors voilà un nouveau weekend de matchs qui vient de se dérouler, avec, comme le décrit si bien Antonin, son
lot de sueur, de joies, de rebondissements, de peines mais aussi et surtout de liens forts tissés. Un petit symbôle de la vie après tout.
Les Minots jouaient pour le coups, eux, à l'extérieur.
Dans les faits, il est des jours curieux, où la tête nous dit que c'est jour de match et où le corps est parti faire une chose indéterminée mais surtout pas au même endroit que la tête (ou était-ce l'inverse, je ne saurais le dire).
Mon expérience en tant que coach m'a donné des outils pour détecter les petits signaux d'alertes qui font de suite
entrevoir la sale soirée.
Malgré tout, même si on perçoit ces mauvaises vibrations, il est difficile, voir impossible de les contrecarrer.
Même en verbalisant auprès du groupe mes craintes, l'effet en reste très relatif.
Nos Minots, et ça je me dois de le dire, sont des garçons intelligents, ils avaient fait la même analyse mais
étaient tout aussi démunis.
Donc avec le début du match voici le temps de la sueur, mais pas la bonne, vous savez! Celle du galérien,
la poisseuse, la sueur de la peine.
Mais je le constate depuis la reprise, les gens qui ont côtoyé les garçons aussi, des liens forts unissent ce groupe. Et en dépit de quelques rebondissements les Minots ont assuré l'essentiel.
Oh on ne peut pas dire que nous avons vécu une soirée faste mais malgré tout, et je pense que l'équipe se rangera
mon avis, nous prenons la victoire.
De plus qu'il faut noter que c'était la grande première de deux nouveau joueurs et démarrer ainsi fait toujours plaisir.
Didier